XVIe Siècle - « La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second.
» Cette phrase qui ouvre La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette pourrait donner le la de l’exposition que la Fondation Bemberg consacre aux bijoux de la Renaissance. On pourrait s’étonner qu’elle soit la première en France consacrée à ce sujet. Au XVIe siècle, en Europe, les bijoux connaissent en effet un véritable âge d’or : jamais les parures, « objets les plus personnels qui soient au sein des arts décoratifs », rappelle le riche catalogue de cette très belle exposition, n’ont été portées en si grande abondance. Pour en témoigner, la Fondation Bemberg a noué un partenariat avec le Musée national de la Renaissance – château d’Écouen, et obtenu des prêts exceptionnels de prestigieux musées européens, du Louvre au Rijksumeum en passant par le Victoria and Albert Museum. Porté par une scénographie délicate et intimiste, le parcours invite ainsi à découvrir cet art raffiné qui s’apparente à un art de la sculpture miniature, à une époque où la taille des pierres n’en était qu’à ses prémices. D’une section à l’autre, cette exposition pédagogique aide aussi à comprendre le langage des parures. Car les bijoux exposés comme les tableaux qui les font vivre racontent ceux qui les portent : des mains jointes ornant une bague disent la fidélité à la parole donnée, un bijou en corail assure protection, un Christ exprime la foi en même temps qu’il peut évoquer l’amour pour un fiancé nommé Christian…
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Le langage secret des bijoux
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°787 du 1 juillet 2025, avec le titre suivant : Le langage secret des bijoux





