Art Contemporain - On peut voir le réalisme magique comme l’introduction de la magie, du rêve et du mythe dans un environnement réel et des récits du quotidien.
On peut aussi l’aborder comme une approche sensitive ou divinatoire du réel quand on voit ce que d’autres ne voient pas ou ne veulent pas voir, comme c’est souvent le cas des artistes. Pour sa nouvelle grande exposition qui prend le pouls de la scène artistique contemporaine, le centre d’art bruxellois a invité plus de 30 artistes à imaginer la nature en désordre, exposition qui se déploie aussi à Argos, le centre des arts audiovisuels. Lanceurs d’alerte, archivistes, visionnaires ou chamans d’un monde en rupture, ces artistes font voyager le visiteur dans différents médiums dont 15 installations inédites, des dimensions « macro » jusqu’au « micro », dans l’imaginaire ou le réel, du présent au passé ou aux futurs alternatifs. Adrián Villar Rojas (né en 1980, en Argentine) exhume un gigantesque fossile goudronneux d’un temps spéculatif ; Suzanne Jackson (née en 1944, aux États-Unis) se soucie des matériaux de rebut pour confectionner de poétiques assemblages, alors que l’Espagnol Daniel Steegman Mangrané (né en 1977) recherche dans ses photos l’esprit de la jungle férale et qu’Ann Veronica Jannsens (née en 1956, au Royaume-Uni) observe de microscopiques particules réagir avec la lumière. Chez Argos, qui accueille des œuvres vidéo, Joan Jonas (née en 1936, aux États-Unis) plonge dans un monde aquatique immersif alors que Saodat Ismaïlova (née en 1981, en Ouzbékistan) explore une forêt primitive du Kirghizistan réputée pour ses noyers ancestraux aux vertus hallucinogènes. La transformation de la planète passera par l’imaginaire.
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L’avenir passe par l’imaginaire
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°788 du 1 septembre 2025, avec le titre suivant : L’avenir passe par l’imaginaire





