L’art populaire réinventé

Par Pauline Vidal · Le Journal des Arts

Le 25 février 2015 - 173 mots

Pour la première fois, les centres d’art Micro Onde (Vélizy) et Albert Chanot (Clamart) s’associent pour organiser une exposition collective autour de l’impact de l’art populaire sur la création contemporaine.

Avec ses tapisseries et céramiques, Guidette Carbonell, présente dans les deux lieux, apparaît comme une figure tutélaire. Autour, gravite une douzaine d’artistes qui s’inspirent ou revisitent à leur manière des gestes, des pratiques et des mythes ancestraux. Chaque univers se met en résonance avec celui des autres créant au final une atmosphère qui oscille entre primitivisme et science-fiction. À Vélizy, la vidéo de Marie Preston donne à voir une vieille pratique indienne qui est l’apanage des femmes et qui consiste à réaliser chaque matin devant sa maison un dessin apotropaïque. Plus loin, les céramiques récentes de cette dernière dialoguent entre autres avec une installation de Clémence Seilles ou des verres soufflés de Bettina Samson. À Clamart, l’étrangeté d’une vidéo d’Ulla von Brandenburg sur la pratique du carnaval en Sardaigne côtoient notamment la délicatesse des sculptures de Keen Souhlal en forme de papier froissé.

« Les récits de l’insu », jusqu’au 22 mars, Micro Onde, centre d’art de l’Onde, 8 bis av Louis Breguet 78140 Vélizy-Villacoublay, mardi-vendredi 13h-19h et samedi 10h-16h ; et jusqu’au 29 mars, au Centre d’art Albert Chanot 33, rue Brissard 92140 Clamart, mercredi-dimanche 14h-18h.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°430 du 27 février 2015, avec le titre suivant : L’art populaire réinventé

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