L’art persan vingt ans après la révolution

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 5 janvier 2001 - 148 mots

Quatre années de négociations entre les gouvernements autrichien et iranien auront été nécessaires pour organiser l’exposition des collections du Musée national de Téhéran au Kunsthistorisches Museum de Vienne.

Présentées à l’étranger pour la première fois depuis la révolution de 1979, les collections, réparties de façon chronologique, offrent un panorama à la fois exhaustif et didactique de l’art avant et après l’Empire perse. Intitulée « 7 000 ans d’art persan », l’exposition couvre ainsi tout l’éventail de la production artistique persane : des objets en terre cuite du VIIe millénaire avant J.-C., aux pièces sassanides, préislamiques et arabes en passant par des vases d’argent et d’or (voir rhyton  en or ci-dessous) de la période achéménide (558-330 av. J.-C.), le tableau est brossé dans toute son ampleur. Même la dynastie arsacide (247 av. J.-C. à 224), peu documentée, y est représentée avec des sculptures inédites.

Jusqu’au 25 mars 2001. www.khm.at/

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°118 du 5 janvier 2001, avec le titre suivant : L’art persan vingt ans après la révolution

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