American Center

La culture américaine loin de Marne-la-Vallée

\"La beauté là où elle se trouve\"

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 juillet 1994 - 161 mots

PARIS - Après bien des atermoiements, l’American Center a finalement ouvert ses portes avec une programmation délibérément orientée vers la vidéo et le cinéma d’avant-garde.

Bill Viola, qui a déjà présenté de nombreuses vidéos à Paris et qui est reconnu comme l’un des meilleurs artistes dans ce domaine, a présenté ses Stations. Les corps immergés en apnée dans l’eau participent d’une rhétorique postnatale dans laquelle Viola avait déjà versé lors de la dernière Documenta. Comme si les points vibrionnants des écrans familiers impliquaient nécessairement un retour aux sources œdipiennes pour un art qui cherche obstinément à se démarquer du cinématographe. On découvrira aussi deux sculptures vidéo de Nam June Paik et, à l’enseigne de la "beauté pure", plusieurs œuvres de jeunes artistes vivant ou à Paris ou à Los Angeles. La beauté reste-t-elle pure une fois libérée du Cellophane protecteur ?

Bill Viola et Nam June Paik (jusqu’au 1er décembre), "Pure Beauty" (jusqu’au 15 août), American Center, 51 rue de Bercy.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°5 du 1 juillet 1994, avec le titre suivant : La culture américaine loin de Marne-la-Vallée

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