Jean Messagier sort de l’ombre

Par Colin Cyvoct · L'ŒIL

Le 1 juin 2006 - 197 mots

Peintre et sculpteur, Jean Messagier (1920-1999) sort du purgatoire dans lequel il était progressivement entré ces vingt dernières années. Trois musées de Franche-Comté s’associent pour accueillir une importante rétrospective de l’artiste jadis reconnu comme chef de file du paysagisme abstrait.
À Montbéliard, le musée des Ducs de Wurtemberg propose un choix d’œuvres réalisées entre 1943 et 1972 tandis que le musée Beurnier-Rossel présente une sélection de dessins et de gravures. Belfort accueille au musée d’Art et d’Histoire des peintures et des sculptures exécutées à partir de 1972.
Jean Messagier s’installe définitivement en Franche-Comté en 1962. Composition, toile peinte à quatre mains avec Alechinsky cette même année, ou Labours de luxe, de 1990, sont empreints d’une vitalité maîtrisée, dans une relation lyrique avec la nature.
Il est heureux que la région à laquelle Jean Messagier était si attaché redonne une visibilité à une œuvre que le public français n’avait pu apprécier dans toute sa diversité depuis la rétrospective parisienne au Grand Palais en 1981.

« La Nature au creux de la main », musée des Ducs de Wurtemberg, musée Beurnier-Rossel, Montbéliard (25) et musée d’Art et d’Histoire, Belfort (90), tél. 03 81 99 22 61, jusqu’au 17 septembre 2006.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°581 du 1 juin 2006, avec le titre suivant : Jean Messagier sort de l’ombre

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