Inouïs Inuits

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 21 novembre 1997 - 176 mots

Ce phoque-esprit, sculpté dans la pierre de stéatite par Nalenik Temela, est caractéristique de la production actuelle des artistes inuit, à la fois objet cultuel et mode de communication.

Il conceptualise une cosmogonie où s’impose l’interfécondité des éléments visibles et invisibles. Le chaman et son pouvoir, représentés par des esprits-animaux, fondent la cohésion sociale. Il conclut une alliance avec l’esprit du phoque, l’homme et l’animal ne font plus qu’un, dans la surnature. La qualité de cet échange conditionne la chance à la chasse ou à la pêche, et la fécondité des femmes. Cette sculpture fait partie d’une exposition d’œuvres inuit contemporaines organisée par les services culturels de l’ambassade du Canada et Fragments Éditions, au Centre culturel canadien, 5 rue de Constantine, 75007 Paris, tél. 01 47 05 89 68, tlj sauf sam. et dim. 10h-18h, jusqu’au 28 novembre. À cette occasion, Fragments Éditions (5 rue de Charonne, 75011 Paris) publient Art Inuit, par Irène Brice, Claude Baud et Michel Jacot, préface de Michel Butor, bilingue français-anglais, 128 p. 113 ill., 245 F, ISBN 90-8066-84X.    Pascal Paradis

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°48 du 21 novembre 1997, avec le titre suivant : Inouïs Inuits

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