Henri et Georges

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 15 décembre 2006 - 226 mots

PARIS - Peintre et graveur original en marge des grands mouvements de son époque, membre fondateur du Salon d’automne en 1903, Georges Rouault (1871-1958) a développé un art très personnel fondé sur une vision spirituelle de la peinture et du monde.

Parallèlement à la grande rétrospective que lui consacre le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (nous y reviendrons dans notre prochain numéro), le Musée d’art moderne de la Ville de Paris se penche sur ses rapports avec Henri Matisse. Les deux artistes, qui s’étaient rencontrés dans l’atelier de Gustave Moreau à l’École des beaux-arts de Paris, échangèrent une abondante correspondance faisant état de leurs préoccupations plastiques.

L’institution parisienne en restitue les moments forts en évoquant les modèles des années d’enseignement, les thèmes communs à l’un et l’autre (comme le cirque), ou leur traduction en peinture de la poésie baudelairienne. D’autres séquences sont exclusivement consacrées à Rouault, telle la série « Miserere » ou les paysages bibliques.

« Rouault-Matisse, correspondances »

Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 11, av. du Président-Wilson, 75116 Paris, tél. 01 53 67 40 00. Jusqu’au 11 février 2007 (l’exposition sera ensuite présentée au Musée départemental Matisse, au Cateau-Cambrésis, du 25 mars au 17 juin).

Également : « Rouault », Musée d’art moderne et contemporain, 1, place Hans-Jean-Arp, 67000 Strasbourg, tél. 03 88 52 50 15, www.musees-strasbourg.org. Jusqu’au 18 mars.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°249 du 15 décembre 2006, avec le titre suivant : Henri et Georges

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