Art contemporain

Eliasson brouille Versailles

Par Frédéric Bonnet · Le Journal des Arts

Le 6 juillet 2016 - 149 mots

VERSAILLES

VERSAILLES - Grand manitou de la perception et des capacités sensorielles qu’il aime perturber et reconsidérer dans des œuvres immersives qui introduisent le doute et l’incertitude, Olafur Eliasson est cet été l’invité du château de Versailles.

L’artiste danois y déploie une demi-douzaine d’installations ; parmi les plus spectaculaires figurent une cascade géante dressée dans la perspective du Grand Canal et un grand anneau de brume installé dans le bosquet de l’Étoile. Ce Fog Assembly engendre un nuage qui tend à aveugler le visiteur et l’invite à se perdre.

À l’intérieur du château, le regard est sollicité par des jeux de miroir qui interpellent quant au rapport entre intériorité et extériorité ou déplacent les perspectives, comme, sur un plafond de la salle des Gardes, ce miroir soumis à une rotation. Dans un lieu où la question de l’apparence fut essentielle, la démonstration reste néanmoins un peu littérale et sans grande profondeur.

« Olafur Eliasson », château de Versailles, www.chateauversailles.fr. Jusqu’au 30 octobre.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°461 du 8 juillet 2016, avec le titre suivant : Eliasson brouille Versailles

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