Le Kunstmuseum de Bâle rend hommage à Martin Disler, mort à Genève le 27 août dernier à l’âge de quarante-sept ans, en présentant plusieurs centaines de ses dernières aquarelles.
BÂLE. Près de trois cent quatre-vingt-dix aquarelles de l’artiste suisse sont réunies au Cabinet graphique du Kunstmuseum de Bâle. En 1996, Martin Disler avait en effet débuté une série d’œuvres sur papier qui devait comporter neuf cent quatre-vingt-dix-neuf pièces. L’été dernier, il y travaillait dans son atelier des Planchettes, près de La Chaux-de-Fonds dans le Jura suisse, lorsqu’il fut frappé d’une rupture d’anévrisme qui l’emporta. Fidèles à sa peinture, ces aquarelles évoquent, sur un mode très expressif, intime et métaphorique, un monde peuplé de personnages étranges. Il faisait d’ailleurs partie du quotidien de Martin Disler puisqu’il les épinglait systématiquement sur les murs de son atelier. Les nombreux autoportraits font référence à des écrits du Portugais Fernando Pessoa par leur lyrisme et le jeu entre le corps et l’esprit.
LES DERNIÈRES AQUARELLES DE MARTIN DISLER, jusqu’au 20 avril, Kunstmuseum, St. Alban-Graben 16, Bâle, tél. 41 61 271 08 28, tlj sauf lundi 10h-17h. Catalogue, 225 p., 35 FS.
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Disler en aquarelles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°35 du 4 avril 1997, avec le titre suivant : Disler en aquarelles