En mars dernier, soutenu par le célèbre marchand Rodolphe Stadler, le Japonais Imaï avait envahi de ses œuvres monumentales le couvent des Cordeliers à Paris. Dans le catalogue qui accompagnait cet événement, le critique d’art Pierre Restany évoquait la présence dans ces toiles d’une « sourde clarté immatérielle chère à la sensibilité d’Yves Klein. Une lueur spirituelle qui souligne le souffle puissant qui dynamise la matière : ces grands formats aux tons gris sombres, traversés parfois par le flamboyant incarnat de braises fulgurantes, définissent l’espace conflictuel extrême, celui de la vie et de la mort, mené à son paroxysme dialectique. » Alors que l’on a que très rarement l’occasion de le voir en France, Imaï revient ce mois-ci à Paris dans une exposition réunissant 50 artistes sur le thème d’« Art et cigare ». À côté des fumeurs anonymes de Chasse-pot, Rancillac, Segui ou Di Rosa, Imaï plante trois panatellas dans la bouche de Che Guevara.
PARIS, galerie Flak, jusqu’au 31 juillet.
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Dans les volutes d’Imaï
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°517 du 1 juin 2000, avec le titre suivant : Dans les volutes d’Imaï