galerie

Bruno Romeda, œuvre labyrintique

L'ŒIL

Le 1 février 2002 - 171 mots

Habituellement dotées de formes géométriques élémentaires, rondes, quadrilataires ou triangulaires, aux arrêtes de bronze irrégulières, les sculptures de l’Italien Romeda (né à Brescia en 1933) font aujourd’hui davantage apparaître leur volume. Vide et plein dialoguent ainsi avec l’environnement tout en changeant les ordonnées de l’espace. « Que dire de Romeda, si l’on ne prend pas en compte la fascination du vide à laquelle il n’a jamais cessé de céder et qu’il nous impose d’emblée comme un miroir absent », disait Pierre Restany. L’historien de l’art Pascal Bonafoux précise quant à lui qu’une de ses œuvres soulève un « Labyrinthe de doutes. Une sculpture de Romeda égare, met en place des repères biseautés comme on dit des cartes. (...) Parce que cette sculpture est un dessin. Parce que cette sculpture n’a d’autre volume qu’une dérisoire et irrégulière épaisseur de bronze... » Aux côtés de 25 œuvres récentes, des meubles au contour linéaire abrupt sont exposés.

- PARIS, galerie Jean-Jacques Dutko, 13, rue Bonaparte, tél. 01 43 26 96 13, 29 novembre-17 février.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°533 du 1 février 2002, avec le titre suivant : Bruno Romeda, œuvre labyrintique

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