Par le biais de cette installation à l’austérité minimale, Anna Maria Tavares propose au spectateur l’expérience d’une métropole sud-américaine.
Arrivé au sommet, alors qu’il écoute dans un casque le flot urbain signifié par la voix d’un commentateur observant les embouteillages de São Paulo, le spectateur pris face à son reflet reste piégé. Exit est au propre, comme au figuré, le sommet de l’exposition consacré jusqu’au 20 janvier par le capcMusée d’art contemporain de Bordeaux (tél. 05 56 44 12 07) à l’art brésilien. Organisée par Brasilian Connect, société privée en charge de la diffusion
culturelle de son pays, la manifestation est l’exemple même d’une opération de prestige inutile. Si quelques travaux, comme la cabane à l’énergie débordante de Cavalo, ou les arrangements discrets de Fernanda Gomes, prouvent l’intérêt de la scène artistique brésilienne, l’absence de thème d’ensemble et de réflexion sur la sélection des artistes empêche tout dialogue entre les œuvres et nuit à toutes. L’exposition se nomme d’ailleurs « Côte à côte ». Rien de plus.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Brésil divers et varié
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°137 du 23 novembre 2001, avec le titre suivant : Brésil divers et varié