Bellange le maniériste

L'ŒIL

Le 1 juillet 1998 - 140 mots

Après ses expositions sur la « bella maniera », puis sur Jean Duvet, le Cabinet des Estampes de Genève aborde une nouvelle fois le maniérisme en accueillant  près de 70 épreuves exceptionnelles de Jacques Bellange. Ce peintre officiel de la cour des ducs de Lorraine, après être tombé dans l’oubli, fut redécouvert il y a une trentaine d’années. De sa production peinte, on ne connaît presque plus rien. Tableaux de chevalet, décorations à  fresque du palais ducal de Nancy ont quasiment tous disparus. Ne subsistent que des dessins à la plume ou à la sanguine et d’élégantes gravures comme l’Annonciation ou Les Saintes femmes au tombeau. L’allongement des silhouettes, la distorsion des anatomies, la tension nerveuse des mains, les doux sourires extatiques leur donnent une atmosphère étrange teintée de fièvre et de mysticisme.

GENEVE, Cabinet des Estampes, jusqu’au 9 août.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°498 du 1 juillet 1998, avec le titre suivant : Bellange le maniériste

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