musée

Baltimore, haut lieu de la peinture française

L'ŒIL

Le 1 juillet 2001 - 173 mots

Détenus par deux institutions de réputation internationale, le Walters Art Museum et le Baltimore Museum of Art, 50 chefs-d’œuvre de la peinture française des XIXe et XXe siècles, rarement sortis des Etats-Unis, rejoignent les cimaises de la Royal Academy de Londres. D’Œdipe et le Sphinx d’Ingres au Grand Nu allongé de Matisse, en passant par Le Marché d’esclaves romain de Gérôme, l’on découvre ces collections exceptionnelles issues principalement de deux familles donatrices de Baltimore, les Walters et les Cone, qui ont fait de leur ville l’emblème de l’art français outre-Atlantique.
Le panorama proposé permet de suivre l’évolution stylistique d’un art qui, puisant tout d’abord son inspiration aux sources du classicisme antique, privilégie le dessin. Avec Delacroix, la couleur amorce son règne, consacré par les impressionnistes. Et si à chaque étape l’évolution est fondamentale, ce n’est pas sans l’insigne héritage des artisans du passé. Point de Picasso et Matisse sans Cézanne, Gauguin et Van Gogh et ainsi de suite.

- LONDRES, Royal Academy of Arts, Burlington House, tél. 207 300 8000, 30 juin-23 septembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°528 du 1 juillet 2001, avec le titre suivant : Baltimore, haut lieu de la peinture française

Tous les articles dans Expositions

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque