Que se passait-il quand les Sapiens de la Préhistoire cheminaient vers les cavernes qu’ils allaient orner ? Comment ce qu’ils avaient vécu – les aléas du climat, les échanges avec leurs pairs, la peur ou la nuit – imprégnait leur œuvre ? Cette « marche d’approche » fascine Aurélien Mauplot, comme le bouleversent les grottes ornées et leurs mystérieux signes géométriques.
Pendant trois ans, l’artiste, qui a frappé à la porte du Musée national de Préhistoire, aux Eyzies, pour y monter une résidence inexistante avant lui, a exploré les mystères que recèlent les collections du musée, visité des grottes ornées et créé des « Mondes invisibles », qu’il expose jusqu’au 5 janvier prochain, ainsi qu’une commande publique : des blocs de pierre de calcaire, noircis au charbon et photographiés. « J’écris beaucoup. L’écriture est inhérente à ma pratique artistique », confie cet autodidacte qui se décrit aussi comme écrivain et chercheur, et qui a étudié l’art et la communication à l’université, avant de coordonner une résidence d’artistes. Le désir de créer l’a emporté. Ses œuvres s’inscrivent dans le temps long, prenant forme dans des cycles qui lui permettent de raconter des mondes possibles à travers des dessins, des objets, des archives semblant presque réelles. Ainsi, il a exposé en juin à la Maison Abandonnée à Nice, une œuvre narrative autour des îles et des océans, racontant sa quête « Moana Fa’a’aro », une terre oubliée et perdue dans le Pacifique. Qui sait si, au fond, elle n’aurait pas existé ?
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Aurélien Mauplot, artiste, écrivain, chercheur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°787 du 1 juillet 2025, avec le titre suivant : Aurélien Mauplot, artiste, écrivain, chercheur





