Festival - Histoire de l'art

Plaisir et Japon au menu du Festival d’histoire de l’art de Fontainebleau

Par Lorraine Lebrun · Le Journal des Arts

Le 4 juin 2021 - 328 mots

FONTAINEBLEAU

La dixième édition s’adapte au contexte sanitaire : une partie se tiendra en jauge réduite et l’autre en visioconférence.

Le château de Fontainebleau lors du Festival de l’histoire de l’art 2018. © Photo Thibaut Chapotot.
Le château de Fontainebleau lors du Festival de l’histoire de l’art 2018
© Photo Thibaut Chapotot

Fontainebleau. Alors que l’édition 2020 avait dû être annulée, cette année, le festival a confirmé son maintien, avec le Japon comme pays invité et la thématique du plaisir pour trois jours consacrés à l’histoire de l’art (du 4 au 6 juin). Quelque deux cents événements (tables rondes, projections…) sont prévus, répartis en une quarantaine de lieux, au sein du château et dans la ville.

Pour des raisons sanitaires, la manifestation adopte un format hybride : des événements en présentiel seront en jauge réduite et d’autres, en visioconférence, seront retransmis en direct. Cela assurera la présence à distance de certains intervenants, notamment japonais, dont la venue a été compromise.

On trouve parmi les rendez-vous attendus : la conférence inaugurale du festival par l’artiste plasticienne Annette Messager et celle de l’Université de printemps par le peintre Gérard Garouste.

Pour le Japon, l’exposition « Art et diplomatie. Les œuvres japonaises du château de Fontainebleau (1862-1864) » se veut une redécouverte des cadeaux diplomatiques offerts par le shogun Tokugawa Iemochi à Napoléon III. Une cérémonie du thé dans la salle de bal du château et l’installation du pavillon de thé Fu-an du célèbre architecte Kengo Kuma dans la chapelle haute Saint-Saturnin parachèveront le programme.

Côté thématique du plaisir, les réflexions porteront sur les liens entre l’art et le plaisir des sens, le plaisir charnel, mais aussi le plaisir apporté par la création et la contemplation des œuvres d’art. Le tout s’adossant à une programmation de cinéma d’animation et des films du pays du Soleil-Levant, et, entre autres, une rencontre autour du plaisir de jouer avec la comédienne Jeanne Balibar, invitée d’honneur du festival.

Une nouveauté pour cette édition : les rencontres professionnelles, sur le thème « Université et patrimoine. Projets de recherche collaboratifs au croisement des métiers de l’histoire de l’art », interrogeront, au cours de tables rondes et d’ateliers, les relations entre universitaires et professionnels des institutions muséales.

Du 4 au 6 juin,

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°568 du 28 mai 2021, avec le titre suivant : Plaisir et Japon au menu du Festival d’histoire de l’art de Fontainebleau

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