Le sculpteur américain, représentant majeur du post-minimalisme, est décédé le 14 juin dernier, à New York, à 83 ans, des suites d’une leucémie.
Né en 1941 dans le Queens, il abandonne des études de médecine pour les beaux-arts après un séjour décisif en Inde avec le « Corps de la Paix ». Dès 1969, il s’impose avec l’exposition « Anti-Illusion » au Whitney Museum. Influencé par le minimalisme, il s’en démarque en insufflant à ses formes géométriques une dimension humaine et émotionnelle. Dans les années 1970, ses petites sculptures évoquent le quotidien ; dans les années 1980, ses œuvres deviennent monumentales, évoquant des figures humaines en déséquilibre. Dans les décennies suivantes, il explore des formes fragmentées, suspendues et colorées. Son œuvre emblématique Loss et Regeneration, au Musée de l’Holocauste de Washington, témoigne de cette intensité expressive. Passé par la Documenta et la Biennale de Venise, il laisse une empreinte durable dans la sculpture contemporaine.
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Joel Shapiro, sculpteur du post-minimalisme
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°788 du 1 septembre 2025, avec le titre suivant : Joel Shapiro, sculpteur du post-minimalisme








