En feignant de s’assoir, un visiteur a cassé une chaise en cristal en hommage à Van Gogh dans un musée Italien. Elle est depuis réparée.

Dans la série des accidents « idiots » provoqués par des visiteurs indélicats, voici la Chaise de Van Gogh, qui n’a pas vraiment de rapport avec Van Gogh si ce n’est sa forme. C’est une œuvre d’art contemporain, réalisée avec des cristaux et exposée au Casa Museo Palazzo Maffei de Vérone. L’incident, survenu en avril 2025, n’a été rendu public qu’après la restauration de l’œuvre début juin. Malgré l’apparente fragilité de l’œuvre et la signalisation explicite « Ne pas s’asseoir », un visiteur, en feignant de s’assoir pour être pris en photo a glissé et brisé deux des pieds ainsi que l’assise. La vidéo, devenue virale, a fait le tour des réseaux sociaux.
L’accident de Vérone s’inscrit dans une série d’incidents similaires impliquant des visiteurs. En 2020, également en Italie, au Musée Antonio Canova de Possagno, la sculpture Paolina Borghèse en Vénus victorieuse a été endommagée lorsqu’un touriste, s’étant assis sur le socle pour prendre une photographie, a cassé deux orteils de la statue. L’auteur des faits, identifié par les autorités, a reconnu sa responsabilité et a financé les travaux de restauration.
Des dégradations plus graves ont été recensées. En 2024, au Hecht Museum de Haïfa (Israël), un enfant de quatre ans a détruit un vase indo-mésopotamien intact datant de 3 500 ans. L’enfant, en jouant, a escaladé le présentoir, provoquant la chute de l’objet, qui s’est fracassé en milliers de fragments. La reconstitution du vase a été jugée impossible.
En avril 2016, au Museum of Glass de Shanghai, l’œuvre Angel is Waiting de Shelly Xue a été brisée lorsque deux enfants ont tiré sur l’installation pour prendre une photo. La pièce, composée de verre, s’est disloquée en tombant au sol. L’artiste a choisi de conserver les fragments, rebaptisant son œuvre Broken et intégrant l’accident à son processus artistique.
De manière générale, ces accidents sont presque toujours involontaires. Les enfants figurent parmi les principaux responsables, souvent lors de séances photo. Si la plupart des dommages restent réparables, certaines œuvres subissent des pertes irréversibles. Les réactions des institutions varient selon l’âge des visiteurs et les circonstances des faits. Bien que l’identification des auteurs soit parfois rendue possible par les enregistrements vidéo ou les registres de visiteurs, peu de poursuites judiciaires sont engagées.
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Une nouvelle œuvre endommagée dans un musée
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