L’union du verre et de la pierre

Par Philippe Régnier · Le Journal des Arts

Le 3 décembre 2004 - 175 mots

Simples compositions rectangulaires ou circulaires autour de l’an mil, les vitraux se font de plus en plus sophistiqués à partir du XIIIe siècle, grâce à la découverte de la croisée d’ogive. Les couleurs s’intensifient ; les scènes narratives utilisent la perspective pour animer l’ensemble.

S’appuyant sur des photographies détaillées, Xavier Barral I Altet, professeur d’histoire de l’art médiéval à l’université de Rennes, analyse la richesse iconographique de cet art étroitement lié à l’architecture et qui donne à la lumière une force transcendantale.

Des spécialistes de toute l’Europe, de la France au Portugal, en passant par la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, l’Autriche ou l’Espagne, présentent une sélection de vitraux caractéristiques de leurs pays. L’ouvrage collectif réunit au total onze auteurs, pour la plupart membres du Corpus Vitrearum Medii Aevi, un programme mis en place par l’Union académique internationale visant à recenser et valoriser les vitraux médiévaux de tous les pays.

Xavier Barral I Altet (sous la direction de), L’Art du vitrail (XIe-XVIe siècle), éditions Mengès, Paris, 2004, 288 p., 200 ill., 49 euros, ISBN 2-8562-0440-6.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°204 du 3 décembre 2004, avec le titre suivant : L’union du verre et de la pierre

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