Guy Pieters - The new kid in town

Par Jean-Christophe Castelain · L'ŒIL

Le 26 avril 2010 - 234 mots

Difficile de ne pas être séduit par Guy Pieters. Le galeriste belge, poids lourd de la profession, vient de s’installer à Paris, avenue Matignon, et l’on comprend dès la première minute de l’entretien pourquoi tant d’artistes et de collectionneurs lui font confiance.

Jovial, truculent et modeste, Pieters suscite immédiatement la sympathie et affiche  une énergie à déplacer les montagnes.

À 20 ans, il ouvre sa première galerie dans son village natal de Sint-Martens-Latem et y expose des peintres régionaux post-impressionnistes. À 28 ans, il rencontre Linda et Arman. La première devient sa femme et son inspiratrice, le second lui ouvre les portes des Nouveaux Réalistes, point de départ de son irrésistible ascension professionnelle : deux galeries en Belgique, une à Saint-Paul-de-Vence et, maintenant, une à Paris, quatre cents collectionneurs devenus des amis, un chiffre d’affaires de cent millions d’euros.

« Ma vie est un conte de fées », dit-il dans un grand éclat de rire, même si des drames familiaux l’ont meurtri. Il s’investit totalement pour ses artistes et se ressource à leur contact dans leur atelier.
En mai, il dédie tout l’espace parisien à Robert Combas en qui il voit l’un des plus grands peintres de sa génération. 

Biographie

1953 Naissance en Belgique flamande.

1971 Publie un livre sur les artistes de son village.

1983 Première exposition Arman à Knokke-le-Zoute.

2000 Ouvre la galerie de Saint-Paul- de-Vence.

2010 S’installe avenue Matignon, à Paris.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°624 du 1 mai 2010, avec le titre suivant : Guy Pieters - The new kid in town

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