Art Élysées

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 25 septembre 2008 - 232 mots

Parmi les foires off de la Fiac, Art Élysées est la dernière créée en 2007.

N’étant pas la plus branchée selon certains, elle bénéficie toutefois d’une position stratégique à deux pas de la verrière du Grand Palais. Les cinquante galeries y vendent bien et font fi des critiques. Elles proposent un programme classique qui sied aux amateurs ne recherchant pas l’artiste émergent du moment. De nombreuses enseignes ont été tentées par l’expérience : « Ce qui nous a permis, indique le directeur artistique et galeriste Baudoin Lebon, d’être plus sélectif et de renouveler 40 % de nos participants. Mais nous acceptons les galeries pour ce qu’elles sont, sans imposer nos choix d’artistes. »
La peinture est à l’honneur à la galerie Polad-Hardouin, qui mise sur ses classiques tels Jean Rustin et Lydie Arickx ou sur un jeune artiste comme Orlando Mostyn-Owen. Une veine intimiste et violente est le point commun de l’ensemble de ces plasticiens. Le marchand Lucien Schweitzer met en avant Peter Klasen, Jacques Villeglé et Vladimir Velikovitch, tout en dévoilant un nouveau venu dans son écurie : le peintre allemand Michael Buges. Michèle Aittouares continue de révéler les photographies d’Antoine
Schneck et fait découvrir les œuvres cocasses et humoristiques de la sculptrice portugaise Monica Machado. Enfin, un peu d’histoire à la galerie Les Yeux Fertiles qui présente la deuxième génération du surréalisme tchèque, regroupée sous le nom du mouvement Ra.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°606 du 1 octobre 2008, avec le titre suivant : Art Élysées

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