L’Italie promet un projet d’envergure pour la Biennale de Venise 2011

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 21 octobre 2010 - 327 mots

ROME (ITALIE) [21.10.10] – L’Italie vient d’annoncer son ambitieux projet pour la 54e édition de la Biennale de Venise. 1 000 artistes représenteront la péninsule, répartis entre le pavillon national, certains palais vénitiens, 27 grandes villes italiennes et 89 centres culturels à l’étranger.

Après avoir été reportée deux fois, l’annonce du programme concocté par Vittorio Sgarbi pour la participation italienne à la Biennale de Venise de 2011 était attendue par la presse. Le médiatique critique d’art et commissaire d’exposition n’a pas déçu son auditoire, Il Tempo en rapporte les éléments clefs. Au cours d’une conférence de presse réunissant le secrétaire du ministère de la Culture, le directeur du Paysage, de l’architecture et de l’art contemporain mais également le ministre des Affaires Etrangères, Vittorio Sgarbi, commissaire du pavillon italien, a annoncé un projet plus qu’ambitieux.

Les chiffres donnent l’ampleur du projet : 1 000 artistes répartis entre le Padiglione Italia, vaste pavillon national de 6 000 mètres carrés installé dans l’Arsenal, mais également dans un grand nombre de palais vénitiens ainsi que dans 27 grandes villes italiennes et 89 Instituts Culturels italiens à l’étranger. Afin de gérer cette organisation, qui s’annonce complexe, 150 commissaires associés ont été choisis parmi des acteurs de l’art et des intellectuels dont Umberto Eco ou Tahar Ben Jelloun.

Il s’agit donc d’un vaste projet, qui soulève plusieurs questions ; la première d’entre elles est le coût d’un tel programme. Le ministère des Affaires Etrangères devrait apporter 1 million d’euros. Vittorio Sgarbi espère en outre 1,5 millions de la part du ministère de la Culture, or le ministère n’aurait pas prévu de revoir à la hausse sa participation et devrait allouer le même budget que pour la participation nationale de 2009 soit 800 000 euros. A cette annonce, Vittorio Sgarbi a répondu de façon péremptoire qu’il trouverait les fonds « de toutes façons ».

Installation de Tomas Saraceno dans le Pavillon italien lors de la Biennale de Venise en 2009 - © photo Ludosane

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