L'Irak pourrait participer à la Biennale de Venise 2011 après 35 ans d'absence

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 2 septembre 2010 - 328 mots

VENISE (ITALIE) [02.09.10] – L'Irak pourrait participer à la 54e Biennale de Venise d'art contemporain en 2011. Une équipe de professionnels italiens de l'art s'emploient à la création d'un pavillon national pour le pays.

Avec une équipe de mécènes, d'artistes et de conservateurs, Mary Angela Schroth, la directrice d'origine américaine de la galerie Sala Uno, une des plus grandes galeries d'art contemporain à Rome, oeuvre pour la création d'un pavillon national irakien pour participer à la 54e Biennale d'art contemporain de Venise en 2011. La dernière participation de l'Irak à la Biennale remonte à 1976.

Le projet intitulé « Acqua Ferita » rassemble six artistes contemporains d'origine irakienne installés en Europe ou aux Etats-Unis – Adel Abidin, Halim Al Karim, Ahmed Al Soudani, Ali Assaf, Azad Nanakeli et Walid Siti – invités à créer des oeuvres autour du thème de l'eau. L'artiste Ali Assaf serait le commissaire du pavillon avec pour adjoint le conservateur italien Vittorio Urbani. Le projet a reçu le soutien du directeur de la Biennale, Paolo Baratta, du ministère de la Culture irakien, du ministère des Ressources en eau, de l'ambassade d'Irak en Italie et de la délégation irakienne représentant le pays à l'agence de l'ONU à Rome.

« Il est très important en ce moment pour l'Irak d'avoir ce pavillon » a déclaré Schroth au site Artinfo. « Le pays a souffert de nombreux bouleversements ces trente dernières années, mais il a produit des artistes incroyables. Nous voulons en faire ressortir le meilleur et montrer que l'Irak est culturellement et intellectuellement sur le même pied d'égalité que les autres pays participants » a-t-elle ajouté.

Pour le financement du projet, Schroth a fait appel au banquier, homme d'affaires et collectionneur irakien installé à Istanbul, Taha Shwan et à un comité de Dubaï dirigé par une collectionneuse Reem Kubba en charge de collecter des fonds auprès de mécènes émiratis. Elle pense également faire appel au National Endowment for the Arts (NEA) pour financer le projet et soutenir les artistes américains d'origine irakienne.

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