Vingt ans, le plus bel âge de la vie ? À voir. « On fantasme beaucoup sur cet âge qui semble celui de tous les possibles.
Cela dit, le Mac/Val a deux fois vingt ans car sa collection en a quarante ! Il a une identité forte, et une réputation incroyable », répond Nicolas Surlapierre, le directeur du Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, qui fête ses 20 ans cette année. Lors de sa première visite du lieu, en 2006, ce conservateur rêvait déjà d’en prendre la direction. Il aura attendu plus de quinze ans.D’Alexia Fabre, qui l’a précédé à ce poste, il a conservé le désir de faire du musée un espace d’hospitalité, « où l’on accueille et prend soin de la parole de l’autre, même si elle vous brusque », explique-t-il. Mais il y a insufflé aussi son goût prononcé de l’histoire de l’art. Celui qui a soutenu une thèse sur les artistes allemands en exil durant la Seconde Guerre mondiale et dirigé des musées où l’art moderne et l’art contemporain se répondent et se complètent (le Musée Matisse au Cateau-Cambrésis ou le LaM à Villeneuve-d’Ascq) tient ainsi à mieux distinguer les expositions temporaires de la collection permanente. « Mon rôle est d’organiser des retrouvailles, en présentant le musée comme un lieu sûr, un safe space où l’on peut retrouver les œuvres. J’aime l’institution, car elle permet de développer un discours, de donner des repères », souligne Nicolas Surlapierre, qui a choisi de vivre à Vitry-sur-Seine, à proximité de ce musée qui draine en majorité un public du Val-de-Marne et entend bien s’inscrire pleinement dans la dynamique du Grand Paris.
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Nicolas Surlapierre, directeur du Mac/Val
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°789 du 1 octobre 2025, avec le titre suivant : Nicolas Surlapierre Directeur du Mac/Val









