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Mission : acquisitions

Le Journal des Arts

Le 7 octobre 2005 - 251 mots

Lors de la mise en place de la Mission de préfiguration, le Musée du quai Branly a, au cours des premiers mois de 1998, défini sa politique d’acquisition, effective dès 1999 et qui s’achève en 2005 pour ce qui concerne les crédits exceptionnels. Un comité de présélection des acquisitions (comprenant cinq membres, dont Stéphane Martin, actuel directeur de l’établissement) devait présenter et argumenter les œuvres retenues devant le Comité consultatif des musées nationaux et le Conseil artistique des musées nationaux, suivant le modèle déjà mis en place au Centre Pompidou ou au Musée d’Orsay. Les premières œuvres à entrer dans les collections émanaient du pavillon des Sessions du Musée du Louvre : vingt-huit pièces sélectionnées par Jacques Kerchache (dix-sept d’entre elles furent achetées, trois reçues en dation et huit données par Monique et Jean Paul Barbier-Mueller, Anne et Jacques Kerchache, Alain Schöffel, Guy Ladrière). Quatre sculptures furent également achetées lors de la vente de l’atelier Breton en 2003. Le Quai Branly a également complété ses collections d’arts d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie. Près d’une centaine de pièces ont ainsi fait leur entrée au musée, par achats, dations, dons et, plus récemment, grâce au mécénat. On se souvient de l’exceptionnelle sculpture djennenké, acquise en juin 2004 grâce au mécénat d’Axa, d’un montant de 4 millions d’euros (lire le JdA no 206, 7 janvier 2005). Autre acquisition de poids : celle, en 2001, des collections constituées par Jean-Paul Barbier-Mueller sur les arts de l’Insulinde, partie insulaire de l’Indonésie et des Philippines (894 objets).

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°222 du 7 octobre 2005, avec le titre suivant : Mission : acquisitions

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