Les infortunes du Louvre

Le Journal des Arts

Le 18 juillet 2007 - 163 mots

PARIS - Jugeant la pièce « trop fragile », la Grèce a refusé de prêter au Musée du Louvre la célèbre statue de l’Ephèbe de Marathon, censée constituer le fleuron de l’exposition que l’institution parisienne
doit consacrer au sculpteur antique Praxitèle (IVe siècle av. notre ère) de mars à juin.

Autre pièce exclue du voyage par le Conseil central d’archéologie : la statuette en bronze d’Apollon dit « Lycien ». Le Louvre avait déjà dû renoncer à la statue d’Apollon du Musée de Cleveland (Ohio), objet présumé d’un trafic.

Du côté de Lens (Pas-de-Calais), le cabinet d’architectes japonais Saana, choisi pour édifier le futur Louvre II, est prié de revoir sa copie avant la fin du mois de février. « Il y a des détails techniques pas simples à résoudre. S’il faut banaliser ce chef-d’œuvre, banalisons-le ! », a déclaré Daniel Percheron, président PS de la région Nord - Pas-de-Calais, ajoutant que le budget prévu de 127 millions d’euros
ne serait pas modifié.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°253 du 16 février 2007, avec le titre suivant : Les infortunes du Louvre

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