Des « Lions » sans conséquences

Par Manou Farine · L'ŒIL

Le 24 juin 2011 - 172 mots

Le Lion d’or, la récompense suprême, décerné au pavillon de l’Allemagne, ex-voto touffu à la gloire du réalisateur allemand Christoph Schlingensief, disparu l’an dernier d’un cancer, a plutôt surpris. Certes, la transformation des lieux en chapelle peut séduire, mais encore faudra-t-il maîtriser l’allemand et visionner les films avant d’entrer dans son univers. Le « pompon » revient à la mention spéciale décernée à la Suédoise Klara Lidén, encouragée pour avoir accroché des poubelles publiques provenant de différentes capitales. Une « provocation » d’école pour une artiste qui devrait réviser ses classiques du ready-made et de la revalorisation d’objets triviaux. Si le pavillon lituanien a été encouragé pour un dispositif d’exposition interactive bien convenu, c’est le Britannique Haroon Mirza qui a été récompensé d’un Lion d’argent pour deux installations sonores (dont une largement surestimée à l’Arsenal). Tiède lagune, décidément.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°637 du 1 juillet 2011, avec le titre suivant : Des « Lions » sans conséquences

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