Foire & Salon

Rebecca Hoffman : "Outsider Art Fair est plus dynamique et plus international"

Par Alexia Lanta Maestrati · L'ŒIL

Le 1 octobre 2018 - 445 mots

Née à New York en 1993, la foire d’art brut Outsider Art Fair (OAF) tient sa sixième édition parisienne en même temps que la Fiac. La manifestation quitte l’hôtel du Duc pour l’Atelier Richelieu, où elle présente une sélection de trente-neuf galeries internationales.

Pourquoi avoir choisi de quitter l’hôtel du Duc pour l’Atelier Richelieu ?

Rebecca Hoffman Pendant les deux premières éditions, nous étions à l’hôtel Le A, ce qui était une belle façon de lancer notre antenne parisienne. Être dans un hôtel était en adéquation avec notre projet inspiré du salon de Jean Dubuffet. Puis nous avons déménagé à l’hôtel du Duc où nous avons conservé ce côté intime de l’espace de l’hôtel. À l’issue de la dernière édition, nous avons décidé qu’il était temps d’agrandir la foire et de proposer un espace plus central, plus élégant et plus lumineux. Notre nouvelle localisation, dans l’Atelier Richelieu, est à cinq minutes à pied de la Bourse et du Palais-Royal. Une des raisons cruciales de ce déménagement est également l’accessibilité. Certains artistes présentés pendant l’OAF sont handicapés et ne pouvaient pas accéder à nos précédentes éditions. Il était donc absolument primordial d’y remédier. Il faut vivre avec le XXIe siècle, et je suis très fière de proposer une manifestation accessible à tous.
 

OAF grandit d’année en année. Que nous réserve cette édition ?

Nous n’augmentons pas tellement le nombre de galeries. En 2017, trente-trois galeries étaient présentes ; cette année, ce sont trente-neuf enseignes, venues d’Europe, d’Asie, d’Afrique et des États-Unis, qui exposent à la foire, mais dans des stands plus grands, des espaces pour les partenaires médias et, désormais, un grand café. Cette édition est plus dynamique et plus internationale.
 

Quels sont les tendances et les stands à ne pas rater ?

Je suis entre autres ravie de travailler avec la Copenhagen Outsider Art Gallery, qui est, depuis deux ans, la toute première galerie d’art brut du Danemark. C’est un pays qui a une grande production d’art brut, mais encore trop peu connue du public. Autrement, la galerie strasbourgeoise J-P Ritsch-Fisch, l’une des galeries d’art brut françaises les plus historiques, n’était pas venue depuis des années et revient pour cette édition. Il y aura également la galerie parisienne Artpool Project, qui exposera les œuvres de Kwame Akoto dit Almighty God, un artiste congolais dont les œuvres font partie de la collection du Quai Branly. S’ajoutent les classiques de l’art brut, comme la Galerie du Marché de Lausanne ou la Galerie Les Yeux Fertiles de Paris. Nous sommes également ravis d’accueillir la Galerie Atsuko Barouh, qui vient de Tokyo avec des œuvres, inédites en France, du collectif féminin Borro qui crée à partir de textiles.

Outsider Art Fair (OAF),
du 19 au 21 octobre 2018. Atelier Richelieu, 60, rue Richelieu, Paris-2e, fr.outsiderartfair.com

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°716 du 1 octobre 2018, avec le titre suivant : Rebecca Hoffman "Outsider Art Fair est plus dynamique et plus international"

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