Antiquaire

Questions à… Benjamin Steinitz

Antiquaire à Paris

Par Marie Potard · L'ŒIL

Le 29 août 2025 - 220 mots

Qu’est-ce qui plaît aux collectionneurs ?

Aujourd’hui, les meubles anciens ne sont plus choisis pour leur seule utilité, mais pour leur valeur symbolique, historique ou esthétique. On ne se meuble plus, on collectionne. Les collectionneurs apprécient les formes pures et architecturées de ce mobilier qui se marient fort bien avec les intérieurs d’aujourd’hui, plus neutres. En revanche, il n’y a pas un type de meuble qui suscite plus d’engouement que les autres, car ce qu’ils recherchent en priorité, c’est la qualité.

Quels sont les prix de ce mobilier ?

Si l’on a une bonne connaissance du domaine, il est possible de trouver des pièces à des prix très raisonnables et, par exemple, acheter une très jolie table pour moins de 10 000 euros. L’éventail des prix est très large, un meuble simple peut valoir quelques milliers d’euros, quand un meuble plus raffiné vaut entre quelques dizaines et 100 000 euros, voire au-delà.

Comment analysez-vous ce marché ?

C’est un marché extrêmement dynamique pour le haut du panier, les pièces rarissimes, qui ne perdent pas en valeur, à l’inverse des pièces de qualité moyenne. Mais celles-ci se raréfient. Par exemple, Martin Carlin est rarissime sur le marché. Il faut dire que ses très beaux meubles sont entrés dans les grandes collections (Rothschild, Getty, Givenchy…), ainsi que dans les institutions muséales et n’en ressortent pas.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°788 du 1 septembre 2025, avec le titre suivant : Questions à… Benjamin Steinitz

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