L’intimité de la Callas

Par Éric Tariant · Le Journal des Arts

Le 22 septembre 2000 - 219 mots

Vingt-trois ans après la mort de Maria Callas, des œuvres d’art, bijoux, vêtements, ou documents lui ayant appartenu seront dispersés par l’étude Calmels-Chambre-Cohen, les 2 et 3 décembre à Drouot.

PARIS - “Elle ne chantait dans aucun théâtre sans qu’il soit bien exposé dans sa loge. Une fois, à Vienne, elle s’aperçut qu’elle l’avait oublié dans sa maison de Milan ; elle fit partir un avion privé et ne monta sur scène qu’après l’avoir récupéré”, confiait Ilario Tamassia – un des collectionneurs qui ont consigné des œuvres dans cette vente – , à propos de la Sainte-Famille (XVIIIe siècle), tableau de petites dimensions, signé Cignaroli, offert à Maria Callas en 1947. Cette pièce sera mise en vente par Frédéric Chambre aux côtés de 414 autres lots. Certains d’entre eux sont intimement liés à la vie de la Callas, comme un kimono à fleurs multicolores, un boléro col châle en vison ou le fameux chinchilla transformé en pelisse du soir par Bikini et porté sur une photographie célèbre où elle apparaît entre son mari et Aristote Onassis. Le collier et deux portraits de la cantatrice offerts par Pasolini rappellent leur collaboration sur le tournage de Médée (1969). Parmi les documents figurent la Bible personnelle de Maria Callas et un télégramme d’Elvira de Hidalgo, son premier professeur de chant à Athènes.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°111 du 22 septembre 2000, avec le titre suivant : L’intimité de la Callas

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