Victime du déplacement de FAB en septembre et faute de participants le salon d’arts anciens espère revenir en 2026 dans un format à définir.

Créé en 2022 par Julie Arnoux et Olivier Auquier, le salon spécialisé dans les œuvres issues des civilisations grecque, romaine, égyptienne, proche-orientale, islamique, inuite et précolombienne ne se tiendra pas cette année. Ce salon se distingue par son format à taille intime - entre 9 et 15 exposants à chaque édition -, offrant une atmosphère propice à l’échange entre collectionneurs, institutions et marchands.
« Le calendrier est en constante réorganisation. Les dates qui étaient traditionnellement celles d’OPUS ont été choisies par FAB. Pour une petite foire comme la nôtre, il n’était pas possible de nous positionner au même moment qu’un tel acteur du marché », explique Julie Arnoux. Et de poursuivre : « Le marché des arts anciens n’est pas le plus facile des marchés ! Toute la profession de marchand d’art ancien est touchée depuis plusieurs années par les agissements de quelques cas isolés. Les clients et les collectionneurs se font timides, se limitent à des pièces au pedigree de plusieurs pages, et parfois se détournent complètement du domaine. Si l’on ajoute à ce phénomène un cadre légal de plus en plus contraignant, il n’est pas difficile d’imaginer qu’une petite foire comme OPUS peine parfois à trouver ses participants ».
Un état de fait que confirme le marchand parisien Antoine Tarantino, l’un des exposants présents dès la première édition : « Effectivement, le salon ne se tiendra pas cette année, principalement en raison de l’indisponibilité des participants et de la difficulté à fixer une date commune. Mais dès que nous serons une dizaine, le salon va revivre ». À cela s’ajoute la complexité du transport des œuvres des marchands étrangers pour un petit salon et la difficulté à couvrir leurs frais.
Depuis ses débuts, rien n’a été facile pour la manifestation, lancée dans un contexte compliqué – lorsque les différents scandales liés à la provenance des œuvres archéologiques faisaient rage. L’an dernier, elle avait également dû faire face à un problème de location d’espace et avait été contrainte au dernier moment de changer de lieu, quittant la galerie Joseph pour l’Espace Commines, distant de 300 mètres.
Julie Arnoux se veut rassurante, car c’est un salon qui a reçu un bon accueil de la part du public. « Nous réfléchissons à une nouvelle forme à donner à OPUS. Aujourd’hui le format des foires évolue et toutes rivalisent d’inventivité. C’est un processus qui prend du temps, nous visons donc 2026 ! »
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Le salon OPUS-Ancient Arts annule son édition 2025
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