Foire & Salon

ARTS ASIATIQUES

Le Printemps asiatique poursuit sa lancée

Par Marie Potard · Le Journal des Arts

Le 6 juin 2025 - 372 mots

La manifestation, qui célèbre les arts d’Asie au cœur de la capitale, rassemble de plus en plus de participants, soit 67 cette année contre 51 l’an dernier.

Sculpture en bois de Dainichi Nyorai, Japon, X-XIème siècle, période Heian, 67 x 49 x 34 cm. © Gregg Baker Asian Art
Sculpture en bois de Dainichi Nyorai, Japon, X-XIe siècle, période Heian, 67 x 49 x 34 cm.
© Gregg Baker Asian Art

Paris. À l’image d’Asia Week New York ou de l’Asian Art in London, le Printemps asiatique, qui se tient du 5 au 14 juin, s’impose depuis sa création comme un temps fort du calendrier parisien. Pendant dix jours, la capitale devient le théâtre d’une multitude d’événements consacrés aux arts asiatiques dans toute leur diversité : art chinois, japonais, indien, himalayen, d’Asie du Sud-Est, islamique… l’occasion de célébrer une richesse patrimoniale millénaire, tout en découvrant les tendances et talents d’aujourd’hui. L’art contemporain asiatique se fait en effet de plus en plus présent au sein de la manifestation.

Ce rendez-vous annuel réunit les plus grandes galeries en la matière (38 contre 29 en 2024), tandis qu’une douzaine de maisons de vente orchestrent des vacations dans la spécialité, à l’instar de Bonhams, Sotheby’s, Christie’s ou encore Tessier & Sarrou.

Concernant les marchands, 19 investissent La Pagode, ce monument emblématique rouge qui fut jadis la demeure du marchand et collectionneur C.T. Loo. Ils sont plus nombreux que l’an passé grâce à l’ouverture d’un dernier étage qui autrefois était le bureau de Monsieur Loo et que la propriétaire des lieux refusait jusqu’à présent d’ouvrir. Des galeries comme Taménaga, Tenzing Asian Art ou encore JM Béalu & fils y exposent pour la première fois.

En parallèle – et hors l’enceinte de ce monument – plusieurs galeries ouvrent leurs portes dans différents quartiers de la capitale, comme les enseignes Espace 4 ou Kiyama à Saint-Germain-des-Prés ; Jean-Christophe Charbonnier dans le Marais ou encore la galerie Tiago Rive Gauche. Trois galeries, venues de Londres (Japanese Gallery et Jonathan Hope) et Milan (Mastromauro Arte Giapponese), prennent part à l’événement par le biais d’une exposition virtuelle de leurs pièces sur le site Internet de la manifestation.

Au-delà de son rôle de vitrine commerciale, le Printemps asiatique entend promouvoir la connaissance des arts d’Asie. Des conférences et colloques, des rencontres avec des experts (trois cabinets participent) et des commissaires d’exposition, ainsi que des événements organisés en partenariat avec une dizaine d’institutions muséales (Musée Guimet, Musée Cernuschi, Musée du Quai Branly - Jacques Chirac…) rythment cette édition 2025.

Le Printemps Asiatique,
jusqu’au 14 juin, 48 rue de Courcelles, 75008 Paris et divers lieux dans Paris.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°656 du 23 mai 2025, avec le titre suivant : Le Printemps asiatique poursuit sa lancée

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