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Le Brussels Gallery Weekend prend de l’ampleur

Par Alexia Lanta Maestrati · Le Journal des Arts

Le 20 septembre 2018 - 406 mots

BRUXELLES / BELGIQUE

Quelques belles ventes ont été conclues durant les quatre jours d’une manifestation qui a gagné en fréquentation.

Bruxelles. Moins connue que la version berlinoise, la « fête » des galeries bruxelloises s’installe tout doucement dans le calendrier international. Du 6 au 9 septembre, collectionneurs et amateurs étaient invités à entrer dans 39 galeries pour y découvrir des créations souvent inédites. Malgré la mise en place de navettes, la dispersion des lieux en plusieurs endroits de la ville n’a pas facilité les déplacements.

« Le Gallery Weekend est avec [la foire] Art Brussels, un temps fort de l’année, explique Sébastien Janssen, directeur de Sorry we’re closed (Bruxelles). Nous faisons attention à montrer des œuvres inattendues, nouvelles, à apporter quelque chose de différent. » Un parti pris gagnant pour le galeriste, qui exposait pour la première fois une série de peintures et de dessins autobiographiques de l’artiste belge Julien Meert. Il a vendu quatre tableaux (11 000 €) et une quinzaine de dessins (aux alentours de 1 000 €) à des collectionneurs français, anglais et belges. Même satisfaction chez Almine Rech (Paris, Bruxelles…), où deux peintures noir et blanc de Joe Andoe qui dialoguaient avec les sculptures murales colorées de Justin Adian ont été emportées pour 20 000 et 45 000 euros le premier jour. « Le Brussels Gallery Weekend permet de lancer la saison, se réjouit la directrice de la galerie. Les Belges se déplacent et cela permet également de rencontrer de nouveaux collectionneurs. » Fidèle participante, Meessen De Clercq (Bruxelles) fêtait ses 10 ans avec l’exposition collective « The Unending Gift », autour du thème de l’absence. Le premier jour, le galeriste avait déjà vendu une peinture de Benoît Maire (45 000 €) et une sculpture d’Evariste Richer (28 000 €). Le bilan est plus contrasté pour les plus petites galeries. Pour Marie-Laure Fleisch, implantée depuis deux ans à Bruxelles, « la profusion de vernissages n’est pas forcément bénéfique ».« Sans une belle offre, nous n’attirerions pas autant de monde », estime pourtant Sybille du Roy, directrice de la manifestation. Attentive à la jeune création, celle-ci profite de l’afflux de visiteurs pour montrer douze jeunes artistes (âgés entre 24 et 40 ans) dans l’espace Vanderborght. Quelques ventes ont été réalisées, concernant en particulier des peintures de Hadrien du Roy et des céramiques d’Antoinette d’Ansembourg.

Grâce à une communication plus forte et un programme VIP plus étoffé, « plus de personnalités du milieu de l’art étaient présentes », note Sybille du Roy. Le public et les collectionneurs demeurent néanmoins essentiellement belges.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°507 du 21 septembre 2018, avec le titre suivant : Le Brussels Gallery Weekend prend de l’ampleur

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