Disparition

Disparition du marchand parisien Vincent Lécuyer

Par Marie Potard · lejournaldesarts.fr

Le 12 juillet 2019 - 232 mots

PARIS

Spécialisé en tableaux et sculptures, Vincent Lécuyer est décédé jeudi des suites d’une longue maladie. Il avait 57 ans.

Vincent Lécuyer qui se battait depuis de longs mois contre la maladie a rendu les armes la nuit dernière. Spécialisé en tableaux, dessins et sculptures de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle, il avait ouvert une première galerie en 1986 dans le quartier Drouot à Paris. Depuis une dizaine d’années, il s’était installé dans le quartier d’antiquaires du Carré Rive Gauche, au 34 rue de Lille.

Participant à la Brafa, au Salon du dessin, au Pavillon des Antiquaires (rebaptisé PAD) ou encore à l’événement de printemps du Carré Rive Gauche, Vincent Lécuyer avait une prédilection pour les œuvres symbolistes -comme celles de Georges de Feure, Lucien Lévy-Dhurmer, Léon Spilliaert- mais aussi les œuvres fauves ou modernes. Marchand discret mais respecté, il avait particulièrement à cœur de remettre en lumière des artistes français ou étrangers souvent oubliés.

En 2013, sa galerie avait fait parler d’elle grâce à l’acquisition par le Musée d’Orsay de deux tableaux intriguant réalisés par deux élèves de Jean-Léon Gérôme. Fléau ! (1901), de Henri-Camille Danger (1857-1939) représente un géant nu marchant dans une ville en feu jonchée de cadavres ensanglantés tandis que La fiancée de Bélus (1885), de Henri-Paul Motte (1846-1922) met en scène une jeune fille nue donnée en offrande au dieu babylonien.

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