Foire & Salon

FOIRE

Art Up ! mise sur la sculpture

Par Marie Potard · Le Journal des Arts

Le 7 février 2018 - 533 mots

LILLE

Après avoir exploré l’architecture, la foire d’art contemporain lilloise propose une réflexion sur le thème « volumes et sculptures » pour sa 11e édition.

Lille. Depuis son lancement en 2008, la foire Art Up ! creuse son sillon. Elle revient pour la onzième année consécutive du 15 au 18 février au Grand Palais de Lille, avec à son bord cent galeries et éditeurs.

Souhaitant se renouveler sans cesse, la manifestation propose chaque année une thématique nouvelle. « Aux débuts de la foire, il y avait un invité d’honneur, comme Hervé Di Rosa. Puis, pour casser ce rythme et ne pas être répétitifs, nous avons mis en avant les mouvements, tel Supports/Surfaces. Ensuite, nous avons opté pour l’abstraction géométrique, puis l’architecture l’an dernier et cette année, la sculpture, sous toutes ses formes et de toutes les tailles », explique Didier Vesse, le directeur artistique de la foire. Aussi, dix galeries ont été sélectionnées pour ce projet, entre autres, Melting Art (Lille), qui expose des sculptures d’Isabel Miramontes, et Louise DS Galerie (Bruxelles) qui montre les œuvres de Susanne Holck et Susanne Kraisser. Installées dans l’allée principale, c’est un véritable coup de projecteur pour certaines d’entre elles. Le plan au sol a également été revu.

Huit jeunes artistes locaux

Au-delà de cette initiative, de nombreux exposants présentent également de la sculpture, que ce soit sur bois, métal, bronze ou encore céramique. Fil rouge de cette édition, la sculpture s’insinue même dans le logo Art Up ! mis en volume pour l’occasion. La foire poursuit parallèlement sa section « Révélation », qui donne l’opportunité à de jeunes artistes issus d’écoles d’art de la région d’exposer leur travail. Cette année, huit d’entre eux ont été choisis. Ce programme est aussi complété par l’exposition d’une quinzaine d’œuvres de la Fondation Villa Datris et d’une exposition inédite d’Alain Le Boucher à la galerie Lelia Murdoch (Paris).

Forte de ses 35 000 visiteurs accueillis en 2017, la foire reçoit à nouveau 100 galeries cette année, réparties de la façon suivante : 20 % sont étrangères – majoritairement belges – 20 % sont locales, 20 % viennent de Paris et 40 % sont françaises, venues de tout le pays. Quant aux nouvelles enseignes, environ 30 %, citons les galeries Duret (Paris), David Pluskwa (Marseille) et Apologie (Marcq-en-Barœul).

S’intéressant à toutes les formes de l’art « réparties de façon homogène », précise Didier Vesse – depuis l’après-guerre jusqu’à nos jours pour des prix allant de 200 euros à 300 000 euros parfois –, la sculpture n’est pas le seul médium présent sur les stands. De la peinture est visible chez Perahia (Paris) avec Robert Combas, Philippe Pasqua chez AD Galerie (Montpellier) ou Ben (galerie Berthéas, Saint-Étienne) ; du street art chez Nextstreet Gallery (Paris) qui expose Martin Whatson, tandis que le domaine de l’estampe est également représenté, notamment par Raison d’art (Lille) avec des sérigraphies de Shepard Fairey, tout comme la céramique avec des œuvres en porcelaine de Juliette Clovis (Louis Dimension, Lille), ainsi que le verre et la photographie, comme chez Acid Gallery (Bruxelles).

Et si la foire fonctionne, « c’est grâce à ses quatre piliers, indique Didier Vesse : les galeries participantes, les structures locales qui animent l’événement, la participation d’entreprises tel que le Crédit du Nord et enfin les collectionneurs, toujours plus nombreux ».

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°494 du 2 février 2018, avec le titre suivant : Art Up ! mise sur la sculpture

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