Arbus, designer et... sculpteur

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 1 décembre 2006 - 223 mots

Fille unique d’André Arbus (1903-1969), Madeleine Thorel-Arbus, décédée l’an dernier, avait consacré toute sa vie à promouvoir l’œuvre de son père.

Provenant exclusivement de son appartement de Neuilly, quelques 200 lots de meubles et luminaires signés Arbus, de tableaux et sculptures du cercle artistique du décorateur sont mis en vente. Disparue sans descendance, Madeleine a institué par testament la Fondation de France en tant que légataire universelle. À charge pour celle-ci de créer et d’administrer un fonds dont le but sera « de maintenir le souvenir et la notoriété d’André Arbus ».

On connaît bien les créations mobilières d’Arbus. Le designer avait la particularité d’y mêler des éléments sculptés par ses amis Vadim Androusov, Henry Parayre ou Sylva Bernt. À l’exemple du meuble de rangement en bois teinté noir orné de têtes de femmes en bronze d’Androusov en bonne place dans la salle à manger (est. 10 000 euros). Mais on connaît moins Arbus sculpteur. Une passion tardive. Presque un jardin secret. Plusieurs pièces sculptées par Arbus sont ainsi à saisir telle La Toulousaine, 1951, une terre crue de 34 cm (est. 4 500 euros) qui est aussi un hommage de l’artiste à sa ville natale

Succession de Madeleine Thorel-Arbus (1928–2005), le 14 décembre à Drouot, 9, rue Drouot,Paris IXe, Maison de ventes aux enchères Beaussant Lefèvre, tél. 01 47 70 40 00.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°586 du 1 décembre 2006, avec le titre suivant : Arbus, designer et... sculpteur

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