Antiquité - La gueule ouverte dévoilant ses défenses, le groin allongé, un sanglier accueille le visiteur à l’entrée de l’exposition du Musée de la romanité.
Symbole de l’imaginaire liée à la « Gaule chevelue » et gibier noble pour les Romains, cette bête très réaliste raconte comment les cultures gauloises et romaines se sont entremêlées après la conquête de Jules César. À l’occasion des travaux du Musée d’archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye, un certain nombre de ses chefs-d’œuvre ont fait le voyage jusqu’à Nîmes pour déconstruire les clichés sur les « Gallo-Romains » – mot forgé au XIXe siècle, au moment où Napoléon III, qui se rêve successeur de Jules César, entreprend des fouilles pour retrouver le site d’Alésia. À travers un choix resserré d’œuvres souvent exceptionnelles – comme une visière de cavalier romain aux allures de masque ayant appartenu à Henry de Montherlant –, un parcours pédagogique aux cartels limpides et précis explore l’organisation de la société gallo-romaine comme il nous présente ses dieux. Au cœur de l’exposition sont montrées pour la première fois des peintures de la villa gallo-romaine de la Millière, représentant les quatre saisons, qui ont fait l’objet d’un minutieux travail d’étude et de remontage en 2021 et 2022. Elles s’accompagnent d’une visite virtuelle de la villa à travers un dispositif numérique interactif permettant d’appréhender l’architecture et les décors de cette demeure mise au jour à la fin du XXe siècle. De quoi piquer la curiosité des amoureux de l’Antiquité comme celle des plus jeunes.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°787 du 1 juillet 2025, avec le titre suivant : Vous avez dit « gallo-romains » ?





