XIXe-XXe siècles - Parisien de souche, Maximilien Luce (1858-1941) nourrit un lien tout particulier avec Montmartre.
Âgé de 29 ans, l’artiste emménage rue Cortot, à quelques pas seulement du Musée de Montmartre qui le met aujourd’hui en lumière. L’effervescence de la butte et l’animation des rues inspirent celui qui apportera sa touche au mouvement néo-impressionniste, sans pour autant connaître la même renommée que Georges Seurat (1859-1891) ou Paul Signac (1863-1935). Peintre profondément engagé, anarchiste issu d’un milieu modeste, Maximilien Luce est une figure à part. Loin de toute idéalisation, il capture une capitale en transformation, une ville en chantier. Fardiers, terrassiers, démolisseurs, bâtisseurs peuplent ses compositions, reflétant son engagement politique et social. S’il reste profondément attaché à Paris, Maximilien Luce puise aussi son inspiration dans ses déplacements et voyages. Palette lumineuse, myriade de couleurs vibrantes, touche dynamique (sans être strictement pointilliste) : ses toiles saisissent aussi bien l’agitation urbaine que la quiétude bucolique de la campagne, allant des paisibles champs normands aux baignades dans la Seine à Rolleboise, dans les Yvelines. Les vagues déchaînées des côtes bretonnes le fascinent, tout comme les eaux scintillantes et les terres ensoleillées du Midi, qui tranchent avec l’environnement sombre et industriel du Pays-Noir de Charleroi qu’il immortalise avec de vives teintes violacées. Un artiste qui, partout, a su capter l’essence du paysage dans toute sa diversité.
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Paysages en pointillisme
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°787 du 1 juillet 2025, avec le titre suivant : Paysages en pointillisme





