Le Prix Altadis, une valeur sûre

L'ŒIL

Le 1 avril 2006 - 257 mots

Créé en 2000 et figure de proue de la politique de mécénat menée par le groupe Altadis, le prix du même nom récompense chaque année six jeunes artistes. Repérés par deux conseillers artistiques, l’un français, l’autre espagnol, et choisis parmi une vingtaine de candidats, les heureux lauréats ont ensuite les honneurs d’une exposition collective. Deux lieux prestigieux accueillent la manifestation, la galerie Lelong à Paris et Max Estrella à Madrid. Dans le même temps, Altadis constitue sa propre collection par l’acquisition d’une œuvre de chaque artiste.
Et le mot d’ordre de l’édition 2005-2006 du prix Altadis semble être la pluridisciplinarité : peintures, sculptures, photographies, mais aussi insta­­llations et vidéos. Lara Almarcegui, Elena Blasco, Manu Muniategiandikoetxea représentent l’Espagne. Côté français, Laurent Grasso, Guillaume Leblon et le duo Petra Mrzyk/Jean-François Moriceau exposent leurs dernières créations.
Valeur sûre parmi la multitude de prix qui fleurissent, Altadis a aujourd’hui une légitimité reconnue dans le milieu de l’art contemporain. La carrière de certains lauréats montre que les différents jurys et commissaires ont souvent été clairvoyants. Agnès Thurnauer, lauréate en 2000, n’était alors pas encore représentée en galerie, et Laurent Grasso, retenu cette année, vient d’exposer au Palais de Tokyo dans « Notre histoire ». L’ambition du mécène pour les années à venir est de renforcer le caractère européen de l’événement, au-delà de la France et de l’Espagne.

« Prix Altadis arts plastiques 2005-2006 », galerie Lelong, 13 rue de Téhéran, Paris VIIIe, tél. 01 44 97 60 08, jusqu’au 5 avril ; galerie Max Estrella, Santo Tomé, 6 patio, Madrid, 12 mai-3 juin.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°579 du 1 avril 2006, avec le titre suivant : Le Prix Altadis, une valeur sûre

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