Charles Gleyre : spleen et idéal au Musée d’Orsay

Par Marie-Colombe de Mazières · Le Journal des Arts

Le 5 juillet 2016 - 110 mots

PARIS - À rebours du morne académisme prêté au peintre franco-suisse Charles Gleyre (1806-1874), les 120 pièces réunies au Musée d’Orsay révèlent une inspiration intérieure bouillonnante, au long de six sections qui dessinent avec clarté et finesse les diverses facettes d’une œuvre protéiforme. La production graphique enchante : les aquarelles d’Orient, à la technique virtuose, saisissantes d’humanité, échappent à l’orientalisme anecdotique qui séduit Gleyre à son retour ; les dessins préparatoires forment des œuvres en soi, souvent plus subtiles que les tableaux aboutis. Dans une étroite salle, respiration au cœur du parcours, les témoignages contrastés de ses contemporains invitent à former son propre jugement sur l’artiste, auquel est rendue ici sa juste place.

Charles Gleyre (1806-1874). Le romantique repenti

Musée d’Orsay, 1, rue de la Légion-d’Honneur, 75007 Paris, www.musee-orsay.fr. Jusqu’au 11 septembre.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°461 du 8 juillet 2016, avec le titre suivant : Charles Gleyre : spleen et idéal au Musée d’Orsay

Tous les articles dans Expositions

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque