XXe Siècle - Quel fan d’Art déco n’a jamais rêvé de visiter la mythique Exposition de 1925 ? C’est l’expérience, en miniature, que propose la Ville de Saint-Quentin.
Conservatoire à ciel ouvert du fameux mouvement, la cité a transformé ses anciens grands magasins des Années Folles en espace d’exposition consacré aux manifestations célébrant cette esthétique. Pour le centenaire du style Paquebot, la Ville a mis les bouchées doubles et concocté une manifestation fleuve. Trois cents tableaux, pièces de mobilier, de cristallerie, robes, chaussures, affiches et accessoires racontent par le menu l’effervescence et la créativité sans borne de 1925. S’il y a évidemment des pièces d’évocation, on trouve toutefois de nombreux articles montrés il y a un siècle dans les fameux pavillons, à l’instar des laques de Gaston Suisse (1896-1988), délicieux artiste qui jouit en parallèle d’une petite monographie au Musée des beaux-arts à quelques encablures de là. Mais aussi des meubles d’Albert Cheuret (1884-1966) et des vases en dinanderie Christofle. Il faut dire que les grandes institutions ont joué le jeu et se sont départies de quelques-unes de leurs icônes, les Arts décoratifs autant que d’illustres maisons, à l’image de Lanvin qui prête des pièces rarissimes comme ses bijoux clipsables sur les vêtements. Cette avalanche d’œuvres, d’objets de design et de colifichets donne littéralement le vertige. Une sensation renforcée par la présentation très immersive qui, telle une machine à remonter le temps, restitue de manière convaincante l’organisation en pavillons.
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1925 comme si vous y étiez
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°787 du 1 juillet 2025, avec le titre suivant : 1925 comme si vous y étiez





