Dossier

Les fondations et l’art

La France connaît depuis quelques mois une nouvelle effervescence parmi les collectionneurs privés. À côté de la très médiatisée et symbolique Fondation Pinault, qui pourrait indéniablement créer une véritable dynamique d’entraînement dans notre pays, de nombreuses personnes privées viennent ou sont sur le point de dévoiler au public un ensemble d’œuvres qu’ils ont patiemment réunies. Si certains ont décidé d’opter pour le statut de fondation, comme Antoine de Galbert ou – en poursuivant un autre but – Jean-Marc et Claudine Salomon, d’autres ont choisi la voie de la donation. Il est vrai que l’État n’encourage guère pour l’instant les futurs fondateurs, leur imposant un véritablement parcours du combattant pour obtenir le statut de fondation d’utilité publique. La Suisse semble de ce point de vue plus libérale. Mais la multiplication de ces structures pose la question, à terme, de l’enrichissement des collections publiques, historiquement soutenues par les dons de grands collectionneurs privés.


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