Stingel fait le vide

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 11 mai 2010 - 120 mots

BERLIN - C’est une expérience unique et quelque peu déroutante qui attend le visiteur de la Neue Nationalgalerie, à Berlin. Rudolf Stingel y présente une installation à la fois dénudée et imposante.

Entièrement vidé, le beau bâtiment de Mies Van der Rohe, souvent proclamé « temple du modernisme », n’est plus occupé que par une moquette noire et blanche sur laquelle se démultiplie le motif d’un tapis indien appartenant à l’artiste, alors que l’ensemble est coiffé par un immense lustre en cristal aux accents rococos. Avec « Live », Stingel, originaire du Tyrol, joue efficacement des antinomies et du mélange des références.

« Live », Neue Nationalgalerie, Postdamer Straße 50, Berlin, tél. 49 30 266 42 3040. Jusqu’au 24 mai

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°325 du 14 mai 2010, avec le titre suivant : Stingel fait le vide

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