Sandra Rocha, photographe

Elle a eu carte blanche pour réaliser le projet de son choix et proposer l’artiste avec lequel elle souhaitait le mener. Seule obligation : inclure dans ses images des collaborateurs de l’entreprise. En même temps qu’elle définissait son terrain – le Chiapas –, elle a mené dans un premier temps une recherche sur les diplômés 2020 des Beaux-Arts de Paris. « Je souhaitais faire profiter de ce programme un ou une étudiante qui n’a pas pu mettre sa production en valeur en raison de la pandémie », explique-t-elle. Elle a retenu Perrine Géliot pour ses sculptures photographiques et son intérêt pour la nature. Le 8 mars, elles sont donc parties ensemble pour le Chiapas, où Sandra Rocha a déjà réalisé des images. Perrine Géliot, elle, a découvert cet État du sud du Mexique et ses cascades. Chacune a soutenu l’autre dans son processus de création, dans « un grand partage ». Aux Rencontres d’Arles, leurs créations et approches très différentes du médium dialoguent dans les espaces de la Commanderie Sainte-Luce. Au même moment, la présentation de ses photographies des Açores, sa terre natale, marque sa première expo à la Galerie Les Filles du Calvaire, tandis que l’exposition « Regards du Grand Paris » aux Magasins généraux révèle les photos de La Vie immédiate, réalisées dans le cadre de la commande photographique nationale sur le Grand Paris. 2022 est une grande année pour Sandra Rocha.