Réaliste fictionnel

Par Itzhak Goldberg · Le Journal des Arts

Le 4 septembre 2013 - 123 mots

On n’est nulle part, c’est-à-dire en Pologne. Qu’il s’agisse de la nature (grise) ou de l’espace urbain (désertique), la peinture d’Adam Adach, figurative mais peu descriptive, évite tout contenu narratif trop présent. Les rares personnages anonymes captés dans des lieux publics semblent secréter leur espace propre – une bulle aux murs semi-opaques qui les séparent du spectateur. Apparemment sereins, ils sont imprégnés d’un profond sentiment d’exil. Ces « clichés » flous, qui semblent venir d’un ailleurs presque onirique et pourtant bien inscrit dans l’histoire, sont comme des bribes de récits d’une banalité universelle, mais qui gardent un mystère. Hopper revu par Richter ?

Adam Adach, jusqu’au 30 septembre, Musée Henri-Martin, 792, rue Émile Zola, 46000, Cahors, tél. 05 65 20 88 66, musee@mairie-cahors.fr

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°396 du 6 septembre 2013, avec le titre suivant : Réaliste fictionnel

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