Psychogéographie bordelaise

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 5 mars 2004 - 142 mots

BORDEAUX - À mi-chemin entre le collectif artistique et le séminaire théorique, le groupe italien Stalker a pris pour sujet de recherche la ville.

À Rome, lieu de départ de leurs activités, à Milan, Paris, Venise ou Ljubljana, les membres de ce « laboratoire d’art urbain » naviguent dans le tissu des métropoles en passant par leurs friches et autres espaces indécis. Une pratique qui s’inscrit à la suite des balades initiées par les situationnistes dans les années 1960. Invités au CAPC, les protagonistes de Stalker exposent, outre leurs principaux projets, Amacario, une longue bande de tissu qui, dans ses volutes, dessine des hamacs. La structure souple, nomade et fonctionnelle est à l’image des travaux qu’ils poursuivront sur place avec la constitution d’un observatoire.

CAPC/Musée d’art contemporain, Entrepôt, 7 rue Ferrère, 33000 Bordeaux, tél. 05 56 00 81 50. Jusqu’au 23 mai.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°188 du 5 mars 2004, avec le titre suivant : Psychogéographie bordelaise

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