L’œil de dieu et l’œil du diable

Par Itzhak Goldberg · Le Journal des Arts

Le 2 janvier 2014 - 116 mots

Dire d’une exposition nommée « L’œil photographique » qu’elle capte le regard relève d’un pléonasme. Il n’empêche que la manifestation, joliment accrochée et articulée avec intelligence, dégage un effet visuel puissant.

CLERMONT-FERRAND - Utilisant les différentes parties de l’œil comme des métaphores optiques, les organisateurs proposent des thèmes comme le regard diagnostic, l’œil objectif ou encore le point aveugle. Même si ce découpage ne résiste pas toujours à la pression des œuvres, celles-ci ont le mérite de ne plus s’encombrer du débat dépassé sur la distinction entre le photojournalisme et la photographie artistique. Ainsi, face à ces images, le réel semble de moins en moins réel, et l’art de moins en moins le fruit de l’imaginaire.

« L’œil photoraphique »,

jusqu’au 9 février, Frac Auvergne 6 rue du Terrail, 63000 Clermont-Ferrand, tél 04 73 90 50 00, www.fracauvergne.com, mardi-samedi, 14h-18h, dimanche 15 h-18 h.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°404 du 3 janvier 2014, avec le titre suivant : L’œil de dieu et l’œil du diable

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