Le réveil de l’IFA

Le Journal des Arts

Le 1 juin 1994 - 203 mots

PARIS - Après des mois de fermeture, durant lesquels ont été rénovées ses surfaces d’exposition, l’Institut français d’architecture – IFA – rouvre ses portes le 15 juin.

Patrice Goulet, responsable des expositions, a choisi de montrer deux types d’architecture. D’une part celle de Dominique Lyon et Pierre Dubesset qui, après avoir réalisé le siège du quotidien Le Monde, livrent ce mois-ci la médiathèque d’Orléans. Parallèlement, l’IFA présente le travail de Rudi Riccioti, un franc-tireur basé à Bandol, à travers le regard d’un photographe non spécialisé, Bernard Blossu.

Cette double exposition n’est qu’un hors d’œuvre. La grande exposition aura lieu à l’automne et sera consacrée à "l’amour des villes", selon une idée de Bruno Fortier et une scénographie d’Italo Rota, le tandem inspiré du Cours des 50 otages à Nantes. Cette expo itinérante, co-produite avec la Triennale de Milan et Euralille, ira également à Barcelone. Son budget est de 2,5 millions de francs. Autant dire que l’IFA a dû se montrer particulièrement actif pour rechercher l’aide du mécénat, car le budget d’exposition de l’institut se limite à 100 000 F !
 
Par ailleurs l’IFA développe ses activités éditoriales, en ayant signé avec les éditions Hazan un contrat pour éditer un dictionnaire de l’architecture.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°4 du 1 juin 1994, avec le titre suivant : Le réveil de l’IFA

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