Le procès du portrait

Le Journal des Arts

Le 19 mars 2004 - 172 mots

LAUSANNE - Si, dès l’invention de la photographie, le portrait s’est imposé comme un des usages principaux du médium, le genre connaît aujourd’hui une crise.

De moins en moins de photographes se suffisent des notions de description de l’identité et de l’« étude de l’âme » pour mener leurs travaux. Tel est du moins le point de vue développé par le Musée de l’Élysée de Lausanne. Ambitieuse, la manifestation « Je t’envisage. La disparition du portrait » propose une exposition en deux temps sur la mutation du portrait photographique. La première partie se divise en trois sections (« Faire face », « Garder la face », « Façonner »). Le deuxième temps prendra lui en charge d’autres bouleversements comme le maquillage et la chirurgie esthétique. En tout, la manifestation regroupe les tirages d’une centaine d’artistes dont Désirée Dolron, Charles Fréger, Inez van Lamsweerde, Orlan ou Eva Lauterlein.

Musée de l’Élysée, 18 avenue de l’Élysée, Lausanne, Suisse,tél. 41 21 316 99 11, www.elysee.ch.Jusqu’au 28 mars, deuxième partie du 2 avril au 23 mai.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°189 du 19 mars 2004, avec le titre suivant : Le procès du portrait

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